« Quand l’amour du Christ est assumé d’un cœur sans partage, la chasteté se révèle être une affirmation joyeuse d’amour et non pas une imitation ou une négation. Elle canalise cette capacité infinie d’aimer que Dieu a mise dans le cœur de l’homme et lui donne une nouvelle vigueur, l’amenant aux sommets de l’amour divin sans limites. De cet amour naît la maternité spirituelle, source de vie pour l’Église. »
(A Florianopolis au Brésil – 18 octobre 1991)
La chasteté est l’expression de l’amour nuptial pour le Rédempteur Lui-même. Vous êtes les épouses du Christ qui vous appelle à Le rencontrer non seulement dans la contemplation, mais aussi dans les innombrables secteurs de la charité.
La pauvreté évangélique est le détachement de tout pour se donner soi-même par amour au Seigneur.
L’obéissance ne peut se comprendre et se vivre que comme participation nuptiale à l’immolation du Christ, qui “s’humilie Lui-même, obéissant jusqu’à la mort et à la mort sur une Croix”. Au cœur de la communauté ecclésiale, vous êtes un signe particulier du Christ crucifié par amour. Là est votre théologie de la Croix. »
(A Medellin en Colombie – 5 juillet 1980)
Consécration religieuse et baptême.
Votre consécration à Dieu, totale, définitive et exclusive, est comme une croissance incessante et une floraison merveilleuse de votre consécration initiale advenue dans le Sacrement du Baptême. Elle s’y enracine profondément et l’exprime avec plus de plénitude. »
(Rome – 2 février 1980)
Appel à la sainteté et témoignage de sainteté au cœur de l’Église et pour le monde.
« Par leur être le plus profond, les religieux se situent dans le dynamisme de l’Église, assoiffée de l’absolu de Dieu, appelée à la sainteté. C’est de cette sainteté qu’ils témoignent. Ils incarnent l’Église désireuse de se lever au radicalisme des Béatitudes. »
(Aux religieux – Rome – 24 novembre 1978)
Oui, frères et sœurs, il faut que resplendisse la lumière de votre foi vigoureuse, la lumière de votre charité agissante, la lumière de votre pauvreté généreuse. L’Église et le monde ont tant besoin de cette lumière, de ce témoignage ! »
(Aux religieux – Rome – 2 février 1980)
Il faudrait, chères sœurs, que celui qui vous approche puisse dire ou du moins sentir qu’il a rencontré Dieu, qu’il a connu une épiphanie du Mystère de Dieu qui est Lumière et Amour… Soyez, pour votre part, ces témoins très humbles et toujours transparents. »
(Aux religieuses – Lisieux – 2 juin 1980)
Vous, religieux contemplatifs, vous avez un rôle de choix à jouer dans le Corps mystique du Christ. Vous éclairez le peuple de Dieu par les plus riches splendeurs de la sainteté. En diffusant une fécondité apostolique cachée, vous faites croître le peuple auquel vous appartenez. Vous êtes la gloire de l’Église… L’Église vous rappelle que la norme fondamentale de toute vie religieuse est la suite du Christ, telle qu’elle est proposée dans l’Évangile. Elle vous rappelle que la loi la plus importante de votre consécration est la poursuite de la charité parfaite par une conversion continuelle du cœur. »
(Aux contemplatifs – Bombay – 10 février 1986)
« Voilà, chères sœurs, ce qu’attendent de vous l’Église et l’humanité : que vous soyez ferment de l’intérieur, porteuses des valeurs essentielles, signes visibles de la présence miséricordieuse de Dieu dans le monde… L’efficacité de votre présence, la force de votre activité apostolique se situent dans la radicalité évangélique de votre vie même. Aussi, lorsque dans vos monastères vous offrez aux fidèles la faculté de prier et de se recueillir, ceux-ci doivent y trouver un signe visible de la présence de Dieu. »